Contexte économique, affinités entre les dirigeants, complémentarité des services proposés ou solution gagnant-gagnant. Dans la communication, le collectif prend de l’essor.

Ce qui mène à la volonté de regroupement

Les raisons peuvent être multiples :

 

  • Ne plus vouloir travailler seul : lorsqu’on est en micro-entreprise ou en entreprise individuelle, il peut être parfois difficile de développer ses services. Le dirigeant et unique employé se forme à la gestion d’entreprise, acquiert de nouvelles compétences, développe sa communication et son organisation commerciale, mais face aux clients, il devient impossible de lutter contre le facteur temps ! Les journées ne font et ne feront toujours que 24 heures ; alors, à moins d’augmenter son temps de travail et de rogner ses heures de sommeil, lorsqu’il s’agit de son cœur de métier, le temps de livraison s’accroît inévitablement. Et on peut vite basculer dans le cercle infernal du stress et de la surcharge de travail où l’on ne s’accorde plus ni soirées, ni week-ends, ni congés… et on frise le burn-out.
  • Vouloir développer son réseau et sa clientèle : à moins d’avoir le don d’ubiquité, un dirigeant-technicien-concepteur-gestionnaire-comptable ne pourra jamais se trouver à deux afterworks à la fois, à moins de voler de rendez-vous en rendez-vous tout en prenant le risque de bâcler sa prise de contact.
  • Concilier indépendance et collaboration : en tant qu’indépendant, au-delà de l’indépendance, c’est de la sensation de liberté que l’on recherche, la maîtrise de son emploi du temps et de sa clientèle. Mais on peut vite devenir un loup solitaire et ne plus avoir de recul sur son activité… Or, travailler en équipe sur des projets ponctuels peut s’avérer très enrichissant : chacun élargit des connaissances connexes à son strict champs de compétences et l’échange entre les collaborateurs est valorisé.
  • Échanger ses savoir-faire : dans le monde spécifique de la communication, on trouve 1001 spécialités. Il est vain de croire qu’un seul homme excellera dans tous les domaines particuliers. Par exemple, on pourrait savoir faire un site internet techniquement parlant, mais posséder de piètres connaissances en SEO, ne pas parler les langages CSS ou Javascript qui permet pourtant de personnaliser le webdesign des sites, ou encore, ne pas maîtriser suffisamment la langue du site pour pouvoir rédiger des textes adaptés. Enfin, un expert de la stratégie marketing pourra venir orienter le travail du développeur en l’incitant à ajouter telle ou telle fonctionnalité sur un site.

Collectif versus Agence

Le terme d’agence a cela de rassurant qu’il induit que toutes les compétences seront regroupées dans une seule et même entité, là où le mot de collectif est moins usité et qu’il pourrait avoir un sens plus généraliste et moins professionnel. Mais attention aux idées reçues !

Une agence est une entreprise qui fait rarerment appel à des spécialistes en leur domaine, à moins d’être une agence de taille suffisamment conséquente… Et alors, les prix s’en feront ressentir pour le client, indubitablement. C’est le risque également qu’un manque se fasse sentir dans un domaine : en effet, si graphiste il y a dans l’agence, quid de l’imprimeur ? Si créateur de site il y a, quid du référenceur ? Mieux vaudra donc, pour le client, se renseigner en amont sur les spécialités de chaque membre de l’agence, et demander qui prendra le relai si votre site n’est pas fini au moment où le désigné chef de projet prendra ses vacances.

Le collectif est pensé comme un regroupement de plusieurs compétences et les équipes ne sont pas fixes et immuables : à chaque projet client, une équipe se crée sur mesure et le client payera seulement les compétences dont il aura besoin. Un collectif pourra donc être pensé comme une réserve de prestataires qui seront sélectionnés pour un projet donné selon leur spécialité, leurs affinités et leur disponibilité. Un version plus souple, plus adaptable et moins contraignante que s’ils travaillaient en agence avec tous les jours sur le même type de projets et avec le même collègue !

Revers de la médaille, s’il en est un : cela engendrera une multi-facturation pour le client, car chaque prestataire émettra une facture au client pour la seule partie sur laquelle il sera intervenu. Mais du moment où tout cela est encadré par le chef de projet, qu’un calendrier de travail et un échéancier des paiements ont été établis et que les tâches ont été faites par chacun, cela revient au même que si vous aviez réglé votre prestation en plusieurs fois (et sans frais…) à une agence !

Mais bon, cela n’est que l’avis de Liz, et là, c’était bien la cheffe de l’entreprise Liz à la Ligne qui parle ! Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à me contacter pour me donner votre avis !

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Aujourd’hui donc, pour faire plaisir à Mathieu, je vais vous parler d’un sujet qui fâche : le référencement d’un site internet.

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