L’ergonomie web, cela peut se résumer en une courte phrase : il s’agit de l’ensemble des éléments mis en œuvre sur un site pour faciliter l’expérience utilisateur.

Autrement dit : « Le bon sens près de chez vous ! » 
Mais on comprend vite qu’il s’agit d’une multitude de facteurs à prendre en compte dès la conception d’un site Internet, et que l’ergonomie web n’a en réalité qu’un seul but : rendre la consultation d’un site web la plus simple possible.

Un site ergonomique doit donc être utile (répondre à un besoin) et utilisable (fonctionner facilement sur un maximum de supports de façon agréable).

Oui à l'ergonomie ! Illustration pour l'article du Blog de Liz : Ergonomie web.

Le juste équilibre

De ces deux notions se dégagent des facteurs objectifs (« utile ») et subjectifs (« agréable et facile »). Tout le travail, pour le concepteur web, consistera à atteindre la juste moyenne entre l’objectif et le subjectif

Et le summum sera atteint quand le concepteur web arrivera, au milieu de cela, à placer sa touche personnelle, celle qui fait que l’on a fait appel à lui et non à l’un de ses concurrents !

Les facteurs objectifs

Ils seront définis de façon très concrète, et souvent en rapport avec la loi de Fitts :

« Le temps mis pour atteindre un objectif est proportionnel à la distance à laquelle il se trouve. »

Donc :

  • ne pas utiliser une taille de police trop fine et trop petite qui serait illisible ;
  • organiser et trier les informations sans éloigner les contenus similaires : c’est tout le travail sur l’arborescence du site et le classement des textes.
 Je m’appuie souvent sur le travail des nombres de Miller qui, très schématiquement, montre que la mémoire d’un humain commence à s’embrouiller au-delà de 7 objets. On évitera donc les menus à plus de 7 onglets… Au-delà, peut-être sera-t-il judicieux de construire des sous-menus en regroupant certaines thématiques.
  • Sans parler tout de suite du webdesign, il va de soi qu’il faudra optimiser la lisibilité sur son site en évitant les excès de surbrillance, d’ombrages, d’interlignages et la multiplicité des polices. Autant de facteurs qui fatiguent les yeux… Et font donc fuir les internautes, même si les contenus du site auraient pu les intéresser.

Et on ajoutera :

  • Avoir un site responsive ;
  • Avoir un bon équilibre entre textes et images ;
  • Penser à placer des CTA (call to action = des boutons mis en valeur et qui emmèneront directement l’internaute vers une autre page du site), etc.

Les facteurs subjectifs

Nous utilisons pour cela la méthode des personas. Comme nous ne pouvons pas plaire à tout le monde, autant essayer de plaire à un maximum de personnes. C’est humain… et tellement subjectif ! C’est pourquoi, lors du recueil des besoins de mes clients, et au-delà de savoir qui sont leurs cibles, je leur pose toujours ces 2 questions qui parfois les surprennent :

  • Qui, selon eux, va aller voir leur site ?
  • Quels sont leurs clients – du moins, tout ce qu’ils voudront bien me livrer (âge moyen, métier, localisation, sexe, etc.) ?

En tant que concepteur web, cela va pouvoir me renseigner sur le comportement de leurs internautes (support d’écran à privilégier, originalité, rapport au webdesign, etc.)
.

Par exemple, je ne vais pas prévoir un site avec une navigation trop originale si les cibles de mon client sont plutôt des personnes « classiques » et âgées, car il y a fort à parier qu’ils ne trouveraient pas sur le site les informations qu’ils seraient venus chercher… Et donc, mon client perdrait sans doute une partie des siens !

Plus subjectif encore : le web design

Si mon client est artiste peintre, on imagine bien que je ne vais pas envisager son site de la même façon que s’il est avocat. Car bien sûr, les besoins de ses cibles ne seront pas les mêmes du tout, idem pour le temps que les internautes passeront sur son site.


Le travail sur le web design devient donc encore plus complexe – mais ô combien intéressant ! 
Il s’agit de trouver l’équilibre (et oui, encore !) entre le goût visuel de mon client et celui que j’imagine être celui de ses cibles. C’est là que je me transforme en plusieurs petites souris, essayant à la fois de me glisser dans la peau du client et dans celle de ses cibles !

Liz aux jumelles et à la loupe : illustration pour l'article du Blog de Liz : Ergonomie web

Et maintenant, n’allez plus vous étonner que lorsque vous venez me voir pour faire votre site Internet, je vous bombarde alors de questions !

Un très bon livre, que dis-je, une bible plutôt, pour plonger dans un monde où l’ergonomie web est reine : Ergonomie web, d’Elodie Boucher, ed. Eyrolles.

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